Les Trophyterolles dans le dessert
  Carnet de bord
 
  • Samedi 26 décembre : Vive les petites routes de campagne !

J-1 avant le grand départ ! On quitte nos familles respectives après avoir passé un noël très chargé, la tête dans les préparatifs de la 4L…

Pré-départ de Bordeaux, en compagnie de Julien et Cyril (équipage 140) et Micka et son père (équipage 151). Nico et Mél n’ont pas pu résister à l’envie de nous accompagner, nostalgiques de leur participation à la première édition…


 

Pour faire des économies, nous avons choisi d’éviter l’autoroute. Après avoir tenu 2 heures à une moyenne de 60km/h, nous avons craqué et fini par prendre l’autoroute… Bon avouons quand même que la moyenne n’a pas vraiment augmenté parce que tout le monde nous attendait et les pentes étaient raides pour notre petite 4L…



Dernier repas bien français : et oui un bon mac’do en compagnie de Vrallystes !

Vers 23h nous avons décidé de partir à la recherche des 2 apparts qu’on nous prêtait dans Toulouse…

Après 2 heures d’orientation pour la localisation d’un seul appart, nous avons finalement décidé de tous dormir là, à 6 sur le sol…



  • Dimanche 27 décembre : Partira ou partira pas ?


Après une très courte nuit (et oui l’orientation dans Toulouse est très difficile…), c’est l’heure de se présenter au village départ pour toutes les formalités.

Aucun souci, nous sommes aptes à partir !

1er briefing pour se mettre dans le bain et présenter l’organisation des premières journées : le 1er défi est d’arriver à Meknès le surlendemain à l’heure du dîner (pas si facile que ça pour nous… mais vous comprendrez par la suite !).
 

 

Ca y est il est l’heure de partir ! On sent qu’on laisse dernière nous beaucoup de personnes qui auraient aimé se glisser dans notre petite 4L… On les comprend mais la prochaine fois ce sera à leur tour ! Ou pas… (on espère être de la partie aussi)


Nous ferons la route avec l’équipage 140 (Julien et Cyril).



Déjà suivre un plan commence à nous poser de sérieux problèmes, nous ne sommes pas encore sorties de Toulouse que nous prenons le périph’ à l’envers ! Cela rallonge un peu notre trajet… Nous en profitons alors pour faire une petite vérification du terratrip : raté ! Il ne marche pas… Comment allons-nous faire pour suivre le road book ?

On appelle à la rescousse le papa de Julie qui nous propose de nous rejoindre sur une aire d’autoroute (pratique d’habiter pas loin de la frontière) avec son fer à souder car le problème nous semble venir des connexions (de notre point de vue de novices…).

La route reprend alors son cours jusqu’à un appel de la maman de Julie qui est perdue (pourtant équipée d’un GPS) vers Soumoulou sur le point de tomber en panne d’essence (les problèmes d’orientation doivent être héréditaires…). Panique à bord ! Nous nous arrêtons à la première station essence, prêtes à partir à sa recherche avec un jerrycan. Le verdict tombe enfin : appel nous disant qu’elle a à priori trouvé de l’essence, reste maintenant à retrouver la route.

Nous repartons de plus belle… et roulons une demi-heure avant de nous apercevoir que nous ne sommes plus suivies. Nous nous arrêtons sur la bande d’arrêt d’urgence et passons un coup de fil, inquiètes… Problème : Julien et Cyril sont arrêtés à quelques kilomètres derrière nous, ils ont entendu un bruit étrange et vu un nuage de fumée sortir du capot… Avec nos faibles connaissances en mécanique, nous espérons que ce soit juste une durite ! En concertation avec eux, nous décidons d’avancer jusqu’à l’aire d’autoroute, lieu de rendez-vous avec le père de Julie, alors très proche.

Tentatives de réparation du terratrip infructueuses… Tant pis, nous compterons sur notre intuition féminine (ou plutôt sur le GPS des autres équipages).

Nouveau coup de fil de l’équipage 140 : le couperet tombe et c’est malheureusement le joint de culasse qui a lâché… Remorquage obligatoire jusqu’au garage le plus proche (Peyrehorade).

Gros coup de blues, questionnements, coups de fils désespérés… Nous décidons de passer la nuit chez Julie et de voir ce qu’il sera possible de faire le lendemain. Nico veille sur nous, il prévoit de nous rejoindre à la première heure pour nous aider.



  • Lundi 28 décembre : Mais c’est quoi encore c’te fumée ?


Réveil amer… Mais petit espoir : Nico a démonté dans la nuit une culasse à priori en état et est sur la route.

Les garçons commencent à tout démonter pendant que nous faisons le tour de Bayonne pour trouver un joint de culasse.

 




9h : joint acheté, direction le supermarché pour l’huile moteur et le liquide de refroidissement (et les chocolatines… même si la faim n’est pas trop au rendez-vous)

13h : culasse changée, tentative de redémarrage du moteur. Ouf ça tourne mais une épaisse fumée blanche s’échappe du bloc moteur et du pot d’échappement ! Nico commence à s’inquiéter (et nous aussi d’ailleurs !).

16h : plus de fumée à l’horizon, le garagiste nous conseille de « tenter d’aller jusqu’à Bayonne pour vois si ça tient ».

17h : arrivée à Bayonne, « bon et si on continuait la route ? »

22h : repas coincés dans la 4L à cause du vent froid extérieur dans une station espagnole un peu glauque…

Nuit blanche sur la route…

 

  • Mardi 29 décembre : Alors on voyage comment ta tête dans la cuvette des w-c du bateau ?


Pour bien commencer la journée, un petit café dans une station essence. Les pauses sont courtes et rares pour tenter d’attraper le bateau de 9h à Tarifa avec les autres équipages.

Ce sera finalement le bateau de 11h : traversée très mouvementée qui nous aura tous rendus malades !

Après des formalités de douanes très longues et douteuses, nous atterrissons au milieu du fameux trafic marocain… Les garçons sont impressionnés, nous ça ne nous fait même plus peur !


Direction Meknès où nous arrivons à 20h, juste à l’heure pour le briefing, où nous sommes accueillis sous les applaudissements en raison de notre retard. C’est enfin l’occasion de manger correctement assis à une table.

Nous avons réparé le terratrip avec Micka avant d’aller se glisser sous la couette pour une bonne nuit réparatrice.

 

 

  • Mercredi 30 décembre : Ca te tente un gigolo ? Euh...


Départ de la première étape : nous nous perdons sur la fin de la liaison en suivant bêtement un convoi. Quelques temps après, nous arrivons tout de même à prendre le départ de la spéciale, la pression monte ! Mais redescend très vite dès le 4ème point du road book : plus rien ne coïncide et Julien et Cyril, qui étaient censés nous suivre, ne nous ont pas rattrapées… Quelque chose cloche ! Nous tentons de trouver un point de repère mais ne trouvons seulement que 2 4L égarées, et pas des moindres : les équipages « Poussières de pistes »…

Nous nous retrouvons finalement à 8 équipages à essayer de rattraper la spéciale. Rien n’y fait, nous baissons les bras et appelons l’organisation : retour au camping par la route !

Nous retrouvons Julien et Cyril sur la route puis arrivons à une station essence d’Erfoud. Là nous faisons une rencontre… comment dire… surprenante ! Un jeune homme s’approche de notre voiture et nous regarde avec insistance… commence à ouvrir sa veste… découvre son torse… et laisse apparaître un soutien-gorge noir bien rembourré ! Autant vous dire que nous n’avons pas pu nous retenir, le fou rire a été très long. Il a fait une nouvelle tentative en nous montrant le bas de son dos mais a compris au bout d’un certain temps que nous n’étions pas intéressées…

Nous arrivons au camping de Rissani à la nuit tombée, très déçues de ne pas avoir vu les pistes de la journée, surtout après avoir vu les photos…





 

  • Jeudi 31 décembre : Un appareil photo et un câble de compteur, mais qu’est-ce qu’on va encore casser ?


Départ pour, on l’espère, notre première session de pistes !
Marina prend le volant : premier accident en vue ! Bon c’était pas sa faute, elle avait mis le clignotant mais il a insisté pour doubler. On a quand même eu la trouille de notre vie, et en plus on s’est faites engueuler par un marocain…
Bon alors cette montagne, tu la vois ? Oui à droite ! Euh non à gauche ! Et ça serait pas celle-là là-bas derrière ? Merci le 4x4 de l’orga sans qui nous serions encore à la recherche de cette satanée montagne. Mais pas tous seuls !
Ah beh mince le compteur nous lâche (et donc le terratrip avec), on va se la faire à l’instinct. Pas si mal que ça au final !
Le deuxième check-point nous aura quand même coûté 2 ensablements et un appareil photo …

 



Nous arrivons au check-point final et on se retrouve alors à suivre plusieurs voitures, avec l’équipage 168 (Pello et Amsterixm) en tête. Nous commettons une bonne grosse erreur de navigation et nous retrouvons perdus près de la frontière algérienne. Bonne initiative d’Amsterixm : prendre direction plein nord pour espérer retrouver la route, qu’on aura finalement rattrapée ¼ d’heure plus tard.
Nous arrivons les premiers au camping à 14h30 : c’est l’heure de l’apéro !


18h : retour sur terre, il serait temps de regarder cette histoire de compteur. Verdict : le câble est cassé et personne n’en a de rechange (petit détail mineur : noyé par la boue, notre klaxon fait maintenant un bruit particulièrement ridicule).
Direction Erfoud pour trouver un garage : on atterrit chez Aziz, comme quelques autres participants… Joyeux réveillon en perspective ! 2 heures plus tard, nous repartons avec le même câble de compteur, bidouillé mais fonctionnant. Toujours pas de terratrip par contre, tant pis !
Repas de réveillon tranquille et soirée pas très animée… Direction nos sacs de couchage après s’être souhaités la bonne année.


  • Vendredi 1 janvier : Put***, et dire qu’on avait 10 minutes d’avance…

Débout un peu plus tard que d’habitude, même si on ne s’était pas couchées si tard que ça… Mais d’autres ont fait pire, hein Myke33 !
Première étape à la carte, mais on est confiantes, nous sommes en 2010, le vent a tourné et on va avoir de la chance !
Curvimètre en main, nous partons à l’attaque de la carte pendant que Myke33 calcule les points GPS, puisque nous avons décidé de rouler ensemble : nous avons le curvimètre, ils ont le GPS…


Cela a du nous prendre une bonne demi-heure de préparation, puis nous voilà partis direction l’auberge des hommes bleus...
Nous prenons le départ et on a comme l’impression de s’être faites avoir… On se retrouve avec le GPS + la carte + le chrono, bref on doit tout gérer, mais bon on est des filles, on a l’habitude !
On a quand même quelques inquiétudes niveau orientation dès le début, mais heureusement nous croisons 2 4x4 espagnols, ravis de nous aider puisque ce sont des organisateurs de rallyes qui connaissent le désert comme leur poche ! Trois mots d’espagnol plus tard, nous sommes repartis dans la bonne direction. Les deux équipages des AX commencent à avoir peur car les espagnols les trouvent bien bas pour affronter le sable !



1er check point, nous sommes dans les temps ! On roule un peu vite par la suite, donc on décide de s’arrêter juste avant un village qui nous semble être le lieu idéal pour un check point… 10 minutes de pause qu’on va vite regretter !
Nous voilà repartis, mais pas de check point en vue, plutôt un immense oued à traverser ! Personne ne trouve le chemin permettant de passer… On tente donc d’y aller juste après la première AX, et on se plante juste à côté d’eux, à la moitié de l’oued ! Les pelles et plaques vont être nos amis… On se sort pour rattraper une partie dure (mais l’oued n’est pas fini…).


On aperçoit juste derrière nous une cox qui arrive tranquillement, prenant l’oued dans sa longueur (on est pas censés traverser ?? Jusqu’où vont-il aller comme ça ?). Ca ne loupe pas, ils se plantent en beauté. Nous venons les aider alors que la voiture est posée sur la plaque moteur…
La seule solution (après une bonne heure de tentatives infructueuses…) sera de mettre la voiture sur Crick pour glisser les plaques sous les roues, et repartir avec l’aide des autres pour tirer par l’avant. Nous avons gardé une preuve de ce magnifique moment !

 

Nous avons même la vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/xc34e1_de...e-dune-cox_auto

Nous repartons pour se (re)planter 15 mètres plus loin ! Mais la sortie est cette fois plus facile. Nous avons maintenant 2 bonnes heures de retard (on les regrette les 10 minutes de pause !!).

 

Le reste de l’étape se passe sans souci, mais nous ne jouons plus le temps…
Nous faisons un bon casse-croûte au bon pâté maison au CP d’arrivée (vers 16h…), le capot s’en souvient encore puisque la boite y a laissé une jolie trace…

 

Nous arrivons au bivouac à El Begaa (lieu de la Green Day) à la nuit tombée. C’est la soirée de remise des dons, qui nous a parue un peu longue et inintéressante (très dommage, nous aurions bien aimé échanger avec les habitants…). Nous nous sommes fait faire du henné sur les mains, le résultat ne nous satisfait pas vraiment…on ne le prendra pas en photo !
Le repas se passe tranquillement puis direction le duvet !


  • Samedi 2 janvier : Oui bon, on est vraiment des quiches en orientation !!


Journée Green Day : Après un petit déjeuner vite avalé, nous partons direction la plantation de palmiers. Petit cours de plantation par les villageois et à nous de travailler ! Elle est dure la terre ! Après une bonne heure de galère, un marocain vient à notre rescousse « pardon Madame », et il nous prend la pelle, sûrement dépité de voir comment on galère à planter les palmiers…


Nous aurons planté au total 5 palmiers à nous 2. L’organisation nous presse un peu à repartir…
Petite pause photo du groupe de Vrallystes avec lequel nous roulons.

 

Nous repartons pour les pistes… encore une fois devant ! Ce fût une mauvaise idée, puisque encore une fois nous nous plantons ! Arrêtées par les villageois, nous sommes obligées de reculer et…bim !
 
 

Le pare-choc de Junior n’était pas loin… « Mais ils avaient qu’à klaxonner aussi ! » « Ah bien non, ils ont pas de klaxon ! ». Il suffira de le redresser, par contre le cache du clignotant a rendu l’âme…
Et on insiste, jusqu’à se planter à la sortie d’un village : il n’y a plus de route, il y a forcément un problème. Nous faisons alors demi tour pour retrouver un point de repère. Encore loupé, nous prenons une piste très très sableuse qui nous vaudra encore un bel ensablement…
Nous finissons par rattraper la route car l’AX de Romain et Xavier prend les choses en main, ils passent devant ! On se met en mode suivi…
Tout se passe plutôt bien ! Nous arrivons devant un énorme bac à sable, où pas mal de voitures sont plantées. On étudie un peu le terrain, on dégonfle, et à bloc !!!! Et... ça passe ! On est tellement dans l’euphorie qu’on a pas compris pourquoi les gens nous faisaient des grands signes sur le bord de la piste… Eh oui, check point raté ! Ni une ni deux, on pose la voiture et on repart en courant avec le bouton à la main. Une vingtaine de mètres plus loin, on entend « les filles, vite appelez les filles ! » « Qu’est-ce qu’il y a ? » « Votre voiture prend feu !! » « Quoi ? ». Retour en arrière en sprint… Arrivées à la voiture, JC qui nous dit « vous étiez garées un peu sur la piste, donc on a poussé votre voiture ». « C’est tout ?? »… Ah ben merci, ils doivent aimer nous voir courir dans le sable ! JC nous propose d’aller pointer pour nous, mais on va y aller.
Bon, nous repartons direction le check point raté, trouvons le monsieur du CP qui nous dit « non c’est bon, j’ai noté le numéro de votre voiture quand vous êtes passées ! ». On a couru pour rien…
On aperçoit Muzo31 en plein speed, en train de s’affairer à un changement de cardan express, dégouté d’avoir cassé si près du CP final !


Reste encore quelques voitures à sortir… puis nous reprenons la route en convoi derrière un 4x4 de l’orga, qui part en éclaireur car il y a encore beaucoup de sable à passer…
 

Ca ne loupe pas, nous voilà face à un immense oued. L’orga décide alors de nous tracter un par un avec les 4x4, ça ira aussi vite…
Arrivée au bivouac au pied des dunes (ah bon c’était pas une étape marathon où on devait dormir en autonomie ? On est déçues…). Soirée apéro-débat avec Jérôme de l’orga sur le concept du SCM, comparaison avec le Trophy… Et lâché de fusées de détresse et fumigènes !

 

 
  • Dimanche 3 janvier : Alave you madam…

Petite séance photo au réveil…

 
 





L’AX galère à démarrer. Après une longue tentative de tractage, elle ne démarre toujours pas.


Ah, en fait, c’était une bougie ! Rien de bien grave donc…


Pendant ce temps, nous préparons la deuxième étape à la carte.


Nous prenons le départ de la dernière journée de pistes, déjà nostalgiques… Nous sortons les lunettes et colliers pour l’occasion.


Premier bac à sable de la journée, nous sommes plantées ! Un 4x4 vient nous sortir, tout le monde se plante, le premier CP sera annulé.


Nous sommes encore devant (achetées par du chocolat fourni par l’une des 2 AX…notre faiblesse a eu raison de nous !), mais pour une fois sans aucune erreur, et dans les temps (ça s’apprend l’orientation ?).


A quelques kilomètres du CP d’arrivée, nous semons sans le vouloir les AX, qui sont alors perdus car ils n’ont pas suivi le road book. La raison : Myke33 a crevé. Ils arrivent à rattraper l’autre AX après un changement de roue express, mais l’autre AX tombe en panne à son tour : le câble d’alternateur a été coupé par une courroie ! Pendant ce temps là, nous attendons désespérément au CP d’arrivée, en demandant à toutes les voitures s’ils n’ont pas vu passer 2 AX. Personne ne les a vues…on commence à s’inquiéter. Enfin, l’AX qui n’est pas en panne (Myke33) arrive, ils nous apprennent que l’autre est en panne. Pello part alors à leur rescousse, ils reviennent 20 minutes plus tard, l’AX tractée par le cab.
S’en suit une longue réparation au milieu des enfants du village voisin.


L’ambiance commence à devenir pesante à cause des enfants un peu trop insistants.


Tout d’un coup, tous les enfants partent en courant, se cacher un peu partout. Nous comprenons ce qui se passe en voyant arrivant un camion conduit par le chef du village, qui passera un sacré savon aux plus grands. L’organisation commence à nous presser pour reprendre la route, mais nous voulons rester pour attendre l’AX.
L’un des enfants écrit une dédicace sur notre 4L « ALAVE YOU MADAM », tu comprends toi ?


Nous finissons par partir en trombe, l’orga étant vraiment insistante. Les AX se trompent de chemin, on les retrouvera à une station essence un peu plus tard sur la route.
Arrivées à Ouarzazate, nous finissons par trouver l’hôtel après avoir demandé notre chemin plusieurs fois, suivies par une horde de voitures…
Petite soirée tranquille, les garçons sortiront, mais ce sera sans nous. Mais d’ailleurs on se demande toujours ce qui s’est passé dans ce club… Pourrait-on enfin savoir ??


  • Lundi 4 janvier : Pourquoi les marocains se promènent de nuit à pied, dans le brouillard, seuls au milieu de nulle part?

Nous nous levons tôt pour profiter du souk. Petit détour par la chambre des garçons pour les réveiller, le réveil est difficile, mais qu’est-ce qui s’est passé enfin ??
Petit tour au souk, nous avons fait des emplettes en tout genre.






Nous avions rendez-vous à midi au musée du cinéma pour la remise des prix. Le lieu est sympa, mais la remise des prix est un peu longue, surtout quand on est à la fin du classement…
Nous prenons le repas dans le patio du musée, mais il est déjà l’heure de repartir… Toutes les trois minutes, Xavier (le père de Romain, l’une des AX) nous presse pour qu’on prenne de l’avance car notre 4L a tendance à se trainer…


C’est le moment de repartir, « On y va ? ». Junior était garé derrière nous quand on lance « aller, on recule ? », sans réaliser qu’il était derrière. Résultat : une bonne crise de fou rire en souvenir de l’accrochage quelques jours avant.



Direction Marrakech avec le passage du Col du Tichka. Au menu : brouillard, pluie, nuit… C’est l’occasion de tester les longues portées qui sont très mal réglés…

Difficile de trouver un hôtel pas cher à Marrakech, nous nous arrêtons dans un 4* (l’un des hôtels de Jean Jacques Rey, directeur du Trophy…). Nous partons diner sur la place Jemaa El Fna. Nous tentons d’acheter des oranges et une paire de babouches, mais nous repartirons bredouille, les « Marrakechois » ne sont vraiment pas commerçants…


  • Mardi 5 janvier : C’est quoi ce p****n de bout d’Espagne au bout du Maroc ?
Nous prenons la route à 2 4L, Junior et nous, direction Tanger pour prendre le bateau dans l’après midi. La route se passe bien, mais c’est long !
Le temps commence à se gâter, on voit de plus en plus de pluie… Nous mangeons rapidement dans une station service et c’est reparti !
Nous nous faisons rattraper sur la route par l’AX de Xavier et Romain, partie 30 minutes avant nous de Marrakech… nous apprendrons après que la cale en bois qui servait à caler leur pot a pris feu !
Myke33 et son père nous rejoignent à leur tour, partis 2h après nous de Marrakech… Nous finirons finalement la route ensemble !
L’arrivée à Tanger est confuse, nous stressons dans les embouteillages pour tenter d’avoir le bateau de 18h. Nous arrivons au port à 17h50. Mais on nous annonce alors qu’il n’y aura pas de bateau aujourd’hui, il n’y en a eu aucun de la journée. La cause ? Le mauvais temps.
On apprend alors qu’il est possible de prendre un bateau à Sebta à 21h, à 1h de route de Tanger. Ni une ni deux, nous partons direction Sebta…enfin nous essayons ! La route est difficile à trouver, nous demandons notre chemin plusieurs fois mais les gens ne parlent pas vraiment français. Nous finissons par atterrir sur une route qui longe la côte. Nous nous apercevons alors que notre jauge d’essence est franchement dans le rouge. Julie s’énerve, Marina tente de la rassurer en lui disant que les garçons derrière doivent avoir de l’essence, qu’ils pourront nous tracter au pire…
Nous recevons un coup de fil : il leur faut à tout prix une station essence ! Gros coup de panique…
Nous finissons par trouver une station et repartons en direction du port. Nous arrivons à la douane de Sebta. Il est très difficile de trouver un douanier pour faire les papiers et nous sommes pressés : il est 20h00. Nous partons alors direction le port, et découvrons la magnifique ville de Ceuta, petite ville espagnole. Quoi, on est en Espagne ?? Nous recevons alors un coup de fil « pas la peine de se presser, le dernier bateau est parti, il est 21h, heure espagnole…
Nous sommes dégoutées, nous voulions vraiment partir ce soir ! Nous mangeons dans un Mac Do (retour à la vie Européenne, ou plutôt Espagnole, au milieu des cris des enfants, car le lendemain est un jour férié en Espagne, tout le monde est de sortie…).
Il va maintenant falloir trouver une solution pour dormir. Nous faisons la tournée des hôtels, rien à moins de 70€ et l’heure tourne. Nous décidons donc de dormir dans un parking souterrain, à un prix défiant toute concurrence : 6€ la nuit !
Nous dormirons très mal…


  • Mercredi 6 janvier

Le réveil est difficile mais il nous tarde de poser le pied en Espagne (la « vraie » Espagne…). Nous retrouvons un groupe de participants qui a campé à l’entrée du port. Un 4x4 de l’orga arrive et nous paye le petit déjeuner.
Nous embarquons, la traversée se fera sans trop de soucis…
Nous roulerons jusqu’à Salamanque pour une grosse nuit à l’auberge de jeunesse (21h-8h !).


  • Jeudi 7 janvier

Fin de la route, nous arrivons chez Julie (à Ondres, 40) en fin d’après midi. Junior et Marina finiront de rentrer à Bordeaux le soir même.


  • Bilan de l’aventure
Même si cela a été plus dur que le Trophy niveau orientation, l’aventure aura été beaucoup plus riche en émotions pour nous. Le côté humanitaire est quand même plus présent et réfléchi.
Le contact avec les autres participants est beaucoup plus facile, même si nous regrettons de ne pas avoir pu faire connaissance avec la plupart des équipages VRally.
Prêtes à repartir, peut être que vous nous verrez sur la ligne de départ en 2012…

 
 
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